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Rexon
Earc détruit physiquement les charges statiques accumulées sur les
disques vinyles et les dépoussière.
Le chlorure de polyvinyle, servant à la fabrication des disques
microsillon, dont la résistivité superficielle dépasse 10 TeraOhms (10
millions de MegOhms) par cm, engendre très aisément par voie statique
des charges électriques fort importantes qui, conservées, attirent et
maintiennent à l'intérieur du sillon des particules de diverses
poussières particulièrement nuisibles à l'agréable et fidele restitution
du message musical de leur gravure.
Ces particules étrangères aux dimensions souvent non négligeables,
sont habituellement de nature siliceuse ou carbonée (assimilable aux
déchets de combustion) comme beaucoup de résidus d'origine terrestre;
mais on y trouve aussi des résidus d'origine textiles (cellulosiques en
général) et bien d'autres origines.
Ces poussières, si elles ne sont pas soigneusement éliminées,
augmentent très notablement le niveau des bruits parasites ; d'autant
que certaines s'incrustent dans les flans du sillon ( sous la pression
de la pointe de lecture ), d'ou elles sont alors difficiles à déloger.
De plus les charges statiques accumulées à la surface du disque
produisent souvent des décharges crépitantes, très gênantes lorsqu'elles
parviennent à s'écouler au travers de la structure de certains
phonolecteurs
Le problème posé par l'électrisation statique des disques microsillons
est connu depuis l'origine et ses nuisances, plus accentuées en stéréo
qu'en monophonie, n'ont fait que croitre avec les progrès apportés aux
transducteurs.
La force d'application des transducteurs ayant diminué en même temps
qu'augmentait l'élasticité des équipages mobiles, tout s'unissait pour
donner davantage d'importance auditive aux moindres rugosités du sillon.
Considérations théoriques sur l'électrisation statique des disques
microsillons.
La cause en est double :
- Orientation préférentielle de porteurs de charges (dipôles
électriques) à l'intérieur de l'aceto-chlorure de polyvinyle.
- Effets de frottements divers (pochette du disque, pointe de lecture
...)
Les dipôles électrostatiques dus vraisemblablement aux dissymétries de
structures atomique des composés vinyliques, s'orientent principalement
à l'occasion du pressage, sous l'effet de la chaleur et du fluage, par
suite des contraintes mécaniques. il n'y a pas grand chose à faire à
leur niveau ; mais leur influence, d'ailleurs peu organisée, se
manifeste surtout par de lentes migrations (peu sensible pendant la
lecture d'un disque microsillon).
L'électrisation par frottement est beaucoup plus redoutable. Le
phénomène connu depuis des siècles, s'explique aujourd'hui par une sorte
d'érosion de la matière à l'échelle atomique qui brise des liaisons
entre atomes, tout en libérant les électrons qui les produisaient.
Ces électrons libères se fixent alors sur celui des deux corps , au
contact par frottement, qui en est le plus "avide". Si l'un de ces corps
est isolant, il conserve alors une charge positive ou négative selon
qu'il aura gagné ou perdu des électrons. Cette charge, localisée en
surface, affecte plus particulièrement les audiophiles, car elle
s'oppose au dépoussiérage de leur disques.
Si l'on diminue la résistivité superficielle du polyvinyle par un
composé antistatique, tel RexonMetanac, les charges libres de se mouvoir
disparaissent, au moins temporairement, et les poussières
s'éliminent aisément à la brosse.
Un moyen de lutte par destruction physique des charges statiques
superficielles.
Il n'est meilleure façon de supprimer les charges statiques que de les
neutraliser par apport de charges complémentaires opposées ; ce qui fut
tenté et réussi en ionisant l'air au voisinage du disque par les
radiations de corps radioactifs, dont l'emploi est actuellement
interdit.
Le même effet peut s'obtenir, sans danger, grâce au "pouvoir des
pointes", (si spectaculaire quand l'électricité statique donne lieu à de
nombreux effets curieux), qui exige toutefois une source de tensions
élevées (plusieurs milliers de volts) au débit négligeable, donc, d'une
parfaite innocuité. Cette source est produite grâce à des barreaux en
céramique piézoélectrique.
Les tensions produites par simple action mécanique sont transmises à une
pointe métallique aigue.
Dans ces conditions la densité électrique prend à l'extrémité de la
pointe une valeur très élevée, et la pression électrostatique
(proportionnelle au carré de la densité) y devient considérable de même
que l'intensité du champ au voisinage immédiat.
De ce fait il y a ionisation de l'oxygène et de l'azote de l'air : c'est
à dire apparition de particules positives et négatives qui se déplacent
dans le sens du champ. Si la pointe est positive, les particules
positives sont repoussées (vent électrostatique) et les négatives
attirées vers la pointe, tendent à la décharger (réciproquement si la
pointe est négative).
Si cette expérience se fait au voisinage du disque les particules
positives du vent électrostatique vont neutraliser les charges négatives
superficielles et, au renversement de signe des particules ionisées, les
charges positives disparaitront. Finalement par l'action du vent
électrostatique d'une pointe aigue, alternativement chargée positivement
puis négativement, on peut complètement neutraliser les forces qui
retiennent les poussières sur le disque et à l'intérieur du sillon. le
dépoussiérage sera dons aisé ; mais il faudra encore user d'une brosse
et d'un système collecteur ; car même si les poussières ne sont plus
attirées, elles ne s'élimineront pas seules, surtout celles engagées
dans le sillon où elles peuvent se loger prés de cinquante microns
au dessous de la surface.
Rexon Earc la solution quais-idéale.
La brosse électrostatique Rexon Earc remplit l'ensemble des conditions
précisées ci-dessus.
- Un simple mécanisme, semblable à une gâchette, agissant sur un double
cylindre en céramique piézoélectrique, ainsi soumis a de fortes
variations de pression, développe les tensions électriques de l'ordre de
15 à 20000 Volts. Le débit d'une telle source étant insignifiant,
l'appareil ne présente aucun danger.
L'opération de dépoussiérage s'effectue à partir du centre du disque en
une vingtaines de secondes, tout en manœuvrant la gâchette.
La complète neutralisation du disque s'obtient aisément sans contact
avec la brosse Rexon Earc (à plusieurs centimètres de distance),
grâce au vent électrostatique et à l'attraction des charges
complémentaires.
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